Feu Vert

Feu Vert

C’est reparti.


La grande vérité, là tout de suite, c’est que je suis toujours en train d’abandonner pleins de trucs qui servent à rien mais qui m’occupe la tête, résultat, ma tête cherche à remplir les trous.


Sauf qu’y a pas vraiment de trous, juste qu’il faut un peu de temps pour que l’essentiel reprenne bien sa place dans les espaces libérés.


Je vais simplifier pas mal de chose, et réorienter ce journal de bord vers un blog dédié. Remettre en route la machine d’écriture, une fois de plus, rationaliser des projets sans avenir, les faire disparaitre pour ne plus y penser et me concentrer sur un seul vrai projet.


Un truc important, un peu comme une ex, une relation en échec, si tu gardes des bribes de souvenir par ci par là, c’est pas bon, faut oublier, passer à autre chose, effacer, nettoyer, recommencer.


Mais voilà, faut faire gaffe à chaque feu rouge à ne pas s’arrêter et tout remettre à zéro non plus. C’est bien le Start & Go sur les voitures, ça permet de mettre le moteur en stand-by et qu’il se relance quand on en a de nouveau besoin, si on pouvait mettre un Start & Go sur mon cerveau ça m’arrangerai.


Parce que dès que je ralentis, que je m’arrête, j’ai toutes les idées qui se chamaillent pour prendre la place de la réflexion et si je ne fais pas gaffe, j’ai les doutes qui s’installent.

Je n’ai que quelques priorités :


J’ai Supprimé, les quatres derniers points, j'ai pas le temps de travailler dessus, le side project est en latence, mais je veux pas le lâcher, il me taraude trop dans le bon sens.


Je m’auto persuade aussi un peu là.


L’idée, c’est de voir claire, mais le soucis, c’est que j’ai tendance à m’en remettre sur les épaules, mon cerveaux tourne à vide et ça fait vraiment comme une voiture qui mouline sans avoir enclenché une vitesse.


Faut que je note tous ce qui me reste comme projets “utiles” et que je les installes dans une timeline pour mettre tout ça au réel, progressivement.


Mouliner dans un cerveau c’est bien, mais trop longtemps, c’est malsain. Rien n’est accomplis par le pouvoir de la pensée et pour pouvoir éteindre la pensée on peut aussi se retrouver à vouloir en faire trop, à compenser avec du physique futile…


Mais ça fera l’objet d’un autre article.


Ca klaxonne derrière faut que j’y aille.